Le polissage sur métal : un procédé de finition quasi-incontournable

Le polissage, utilisé pour obtenir le fameux effet miroir, est une technique incontournable des travaux de tôlerie. Venez en apprendre plus sur cette finition de surface incontournable dans le secteur industriel mais aussi chez les particuliers.

Définition : qu’est-ce que le polissage ?

Le polissage est une technique qui consiste à polir, c’est-à-dire rendre lisse, voire brillante une pièce métallique. Plus précisément, il s’agit d’un procédé de finition / parachèvement, qui retire par abrasion les défauts d’une surface (rayures, aspérités…).

Le polissage permet d’obtenir une surface de haute qualité définie par son indice de rugosité (Ra), sa brillance ou encore son éclat homogène.

Au-delà du côté esthétique, le polissage permet de répondre aux exigences d’hygiène imposées dans les domaines médicaux ou pharmaceutiques.

Quels sont les différents niveaux de finition du polissage ?

• Le brossage : cette technique a pour effet d’obtenir une surface plus lisse, mais crée volontairement des rayures pour mettre en avant les traits d’abrasion.
• Le poli satiné : ce type de polissage permet d’obtenir des indices de rugosité faibles sans donner de la brillance (pas d’effet miroir).
• Le poli miroir : il s’agit du plus haut niveau de finition du polissage, qui apporte de l’éclat et notamment le fameux effet miroir tant apprécié, en éliminant tous les défauts de la surface. On le réalise à l’aide d’un feutre fin et d’une pâte de polissage.

Comment polir la tôle ?

Le polissage nécessite douceur et dextérité pour ne pas abîmer les surfaces. Le but est d’obtenir une certaine rugosité (Ra), déterminée par un appareil appelé rugosimètre, via le passage de bandes abrasives successives pour arriver au résultat voulu.

En effet, la tôle brute n’est pas du tout lisse : des petits creux (appelés des infractuosités), à l’échelle microscopique, sont présents sur la surface. La rugosité détermine l’écart entre les pics et les creux qui est de l’ordre du micromètre (µm). Grâce au polissage, il est possible de réduire cet écart, qui peut être problématique au-delà de l’aspect esthétique (ex : prolifération de bactéries dans les creux).

Le passage de bandes abrasives commence avec le plus gros grain possible (le moins abrasif) pour aller ensuite vers des grains de plus en plus fins en fonction de la finition recherchée. La brillance, qui confère un effet miroir à la surface, est réalisée par le passage d’une bande de finition.

Le polissage peut être manuel (via des tourets à polir) ou automatisé (via des bancs de ponçage automatisé, parfaits pour les grandes séries).

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